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Des mots non encore inventés...
Bobo!
Ah, douleur de l’amour toi sacrée lève-tôt
avant les croissants chauds encore au lit bonjour ! Poing ! coup sourd dans le cœur bien trop rempli de toi épaisseur lunaire transie au soleil moribond de ton sourire muet. YVONNE PÉRALTA (le 23 janvier 2013)
Cache-cache
Je suis perdue Retrouve-moi Cherche-moi bien Entre les mots Et les sourires Du pli des draps
Cherche-moi bien Entre les lignes Et les soupirs De nos mains jointes Cherche-moi bien Entre les rimes Et le beau rire De nos baisers.
Je suis perdue Retrouve-moi !
Vite ! YVONNE PÉRALTA (le 20 janvier 2013)
Là
A Leslie Meehan, one of my most heartfelt poem, Il sont là
A deux pas De quartiers Libres ! Sens unique Egaré De l'avant à l'arrière :
Réalité Que le sommeil Réticent
Tisse. YVONNE PÉRALTA (le 2 janvier
2013)
Douceur
Beau voyage dans le lisse, ô ma fleur, mon lys cotonneux Soyeusement satiné dans les plis de ton repli
Doux, si doucement tiède dans le roulis de ton poli, Mélodieusement moelleux dans le tendre doucereux
Du tamisé pastel, du faible clair, conciliant Du calme trop tentant dans l’hiver caressant De ta peau amoureuse, paisible. YVONNE PÉRALTA (le 14 janvier 2013)
Le goûter
J’ai caché dans ton sac à goûter, un gros morceau de tendresse. Tendresse à couper au couteau, si grande, si épaisse ! Dur de la faire rentrer et de la camoufler sous la tartine
habituelle pour ne pas qu’on la voit : elle déborde, elle laisse des empreintes partout, elle exhale, elle inspire… la coquine ! J’ai caché dans ton sac à goûter, un gros morceau de tendresse, caché
comme une violette timide, pour que tu la sentes, toi, rien que toi ; et que tu sois heureux de la découvrir, trésor sous la confiture si douce: ma tendresse, sucre de mon amour ! YVONNE PÉRALTA (le 11 janvier 2013)
Mains
Beaux oiseaux Libres et justes Se posant sur les monts, les vallées, Les dunes
de mon corps, Dans leurs cris en concert
Mille fois retenus et cent fois offerts … Leurs ailes
Volages et douces Effleurant, pressant, Libérant l'esclave Dans leur mystère
voyageur… Leurs plumes Ecrivant sur la chair Tatouant dans ma chair Enfin
Le nouveau renouveau… Beaux oiseaux Libres et heureux Se nichant
Au creux Du soupir intense de mon Etre ! YVONNE PÉRALTA (le 10 janvier
2013)
Le roman de Marguerite Gautier
Robert Taylor et Greta Garbo
Sous mes paupières beiges Fermées pour mieux te voir, Sur mes lèvres et ma langue Offertes en écho, Dans le creux de ma
main Ouverte, reposoir, Et sur la passerelle De ma peau si troublée,
Te voilà, Le passant, Mon passant arrêté, Ma présence-mirage! YVONNE PERALTA (le 5 janvier 2013)
Un renouveau
Pour Julie, jeune femme au regard clair et doux Le destin tisse la trame De la nouvelle histoire
Celle de l'amour sans drame Du bonheur dans l'espoir. La rose trop tôt fanée Retrouve sa fraicheur La peau nue de l'épée Transperçant leurs deux coeurs. Et
l'étoile bleuie Dans l'hiver de la nuit Tendrement réjouit Le double de leurs vies!
YVONNE PERALTA (le 4 janvier 2013)
Dernière cigarette...
Dernière cigarette Des condamnés à croire Au destin grave, énorme Qui crève la mémoire! Goût âcre des baisers Echangés en silence La
fumée dérobant De son filtre invisible Le regard des passants.
Le rouge de leurs yeux
Dans les beaux yeux de l'autre Se consumme éternel Dans des larmes de sang!
YVONNE PERALTA (le 3 janvier 2013)
Nuit 2
Nuit Aimante, amusée Nuit Pale noirceur complice et douce De ces deux mains unies! YVONNE PERALTA (le 23 décembre 2012)
Nuit 1
Commune dans le ciel Dans ce jour bientôt né L'aube vient à mi-voix S'interroger, se taire. Nuit encore, Laisse l'amour se faire Et la magie aussi!
YVONNE PERALTA (le 21 décembre 2012)
Aube ardente
Regard, Clair de femme Larmes S'échappant invisibles
Inondant le coeur. YVONNE PÉRALTA (le 24 décembre 2012)
Marie- Antoinette
Me voilà bien distraite, je ne pense qu’à toi ! Ah, pouvoir tout te dire sans omettre un détail
Et que tu n’aies pas peur et que ce soit Versailles ! Galerie des miroirs où tu n’es rien que toi
Et où la valse lente de nos deux corps amants Se reflète partout en nous, en toi et moi, Dans la simplicité de nos yeux souriants. YVONNE PÉRALTA
(le 3 décembre 2012)
Destinée !
Ah, les doux souvenirs Du futur A choisir, A garder, A mettre dans l’album Pour un présent Passé A te dire Que
je suis Enfin Ton histoire ! YVONNE PÉRALTA (le 25 novembre
2012)
Premier flocon
Il est là Sur mes cils Je le veux Sur tes lèvres Pour qu’il fonde Tendrement Sur ma langue. Soupir d’eau Tranquille. YVONNE PÉRALTA (le 12 novembre 2012)
Complicité
Les carreaux bleus de tes fenêtres Pleurent chaque nuit de mon absence: Ils n’ont d’existence que pour être
Témoins de notre incandescence. Tes rideaux trop fleuris se fanent, Se déchirent en mille mouchoirs Que la tendre lumière diaphane Retisse encore dans son espoir. Tout dans ta maison s’impatiente, Attend la nuit et le moment. Ta porte seule trop clairvoyante Connaît le doux secret du temps! YVONNE PÉRALTA (le 4 Novembre 2012)
Comme si...
Jouons au couple débutant A la recherche du temps présent ! Demeurons les yeux dans les yeux : Trouvons des rimes avec heureux.
Allons sur les quais promener Notre douce envie de bébés ! Rapprochons-nous encore plus près Du bonheur vibrant de baisers.
Tendresse et joie nous accompagnent Avec croissants chauds et café! Amour passionné, tu nous gagnes: Il va falloir se dépêcher !
Et nous voila tout essoufflés, Le lit s’offrant à draps ouverts A nos corps tendres, énamourés De l’amour cent fois à refaire ! YVONNE PÉRALTA (le 4 novembre 2012)
Halloween!
A Jean-Luc, La lune complice et pleine Souffle enfin la formule De la magie du soir Où tout devient possible ! Elle écrit, encre jaune, Dans
le grimoire du lac Qui reflète mes songes. Halloween !
Prends garde, Plus de secret : J’entre
par le jardin, Parvient dans l’antichambre… Dans le désert du lit, Tu es là transparent, Extrême fluidité ! Halloween !
Ton ange un peu fébrile Me laisse t’approcher: Intentions cristallines Dans la nuit si fertile Où l’amour
reste en quête Du divin, du docile. Il comprend, il sourit ! Halloween ! Dans l’accord encore tendre De ton souffle et du mien Je pose enfin mes lèvres Sur ton front
enfantin. Te voilà détendu Et le temps d’un soupir, Ton esprit est en paix. Halloween ! Les
fantômes au clocher Susurrent des « Je t’aime », Les vampires saouls de sang
S’abreuvent de mots doux, Les momies se dérobent Et se retrouvent nues ! Mutations amoureuses : Halloween ! Quand le soleil viendra Réchauffer tes paupières Rien ne rappellera Ma présence, cette nuit. Tu souriras demain Ne sachant trop pourquoi Tandis que l’ange doux Tout bas murmurera
: Halloween ! YVONNE PÉRALTA (le 30 octobre 2012)
Secrets
Elle écoute bercée par ses paroles roulis imprécis embruns ou
vagues déferlantes. Elle est baignée, hissée, noyée mais elle écoute encore, marée trop amarrée dans l’océan des mots. YVONNE
PÉRALTA (le 30 octobre 2012, révisé juin 2015)
Petits plaisirs ou la vie vaut la peine d’être vécue…
A toi, mon ami ! Les doigts doux de la pluie tapotant à ma
vitre, Le tonnerre amoureux qui vient la faire vibrer, L’odeur transfigurée des trottoirs enivrés Et
mes pieds dans les flaques encore à faire les pitres ! Baiser du chocolat trop amer et brûlant Et miettes de croissants décollées
de la table, Par mon doigt trop gourmand innocemment coupable, Viennent à s’épouser sur ma langue et mes dents ! Mes mots qui un par un se choisissent et s’enlacent, Dans le rythme fervent de leur sonorité, Et chavirent en s’aimant pour
faire qu’à marée basse, On les retrouve nus sur le sable doré ! Ces riens jamais inscrits dans les livres d’histoire,
Cette claire beauté du tendre quotidien Riens qui restent vivants, gravés dans ta mémoire, La vie est là,
Ami, et le bonheur enfin! YVONNE PÉRALTA (le 15 octobre 2012)
Dévotion
Ma tendresse, couverture légère, te dérobe à toi-même : Laisse faire ma douceur, lente
déraison voyageuse, en escale … Pays de nuit triste mais mélodieux, laisse-moi-t’envahir : Abdique! Dans la clarté de ma caresse innocente et aimante, Rejoins-moi enfin, mon esclave libre, ma belle prière lumineuse!
YVONNE PÉRALTA (le 1er octobre 2012)
Bonheur (Hommage à Paul Fort)
Bonheur est encore dans le pré Je n' vais pas le laisser filer: Toutes les haies sont sécurisées, Bonheur, tu es mon prisonnier! Ne te plains pas tu es aimé! Crois-moi, je vais bien te choyer: Je serai tendre et dévouée, Tu n'auras rien à regretter! Bientôt tu auras oublié Les temps incertains et lassés Où les promesses étaient
aisées Mais autre était Réalité! Bonheur,
ne sois pas effrayé: Dans mes bras tu vas retrouver La passion, la joie et la paix Que nous aimerons partager! Bonheur est toujours dans le pré, Il n'est plus tenté de filer: Toutes les haies ont été coupées, Bonheur est heureux dans mon pré! YVONNE PÉRALTA (le 23 septembre 2012)
De profundis...
Dans le lit-reposoir Aux allures de cercueil, Deux
formes dans le noir S'unissent dans le deuil. Sous son air détaché, Touchant est le fantôme Qui joue à s'enterrer Dans les plis et les dômes. Empétré dans son drap, Il mute, détenu: Ses chaines sont les bras De la vivante nue.
Elle l'étreint ainsi, Lui rappelle
les jours Où il était en vie, Lui, le beau troubadour! Il ne résiste plus Inondé par la vie Qui bat de l'Absolu, Du Sincère, de l'Envie!
Il recommence à croire Au nouveau, au possible Si
ce n'est à l'espoir, A la douceur tangible! YVONNE PÉRALTA (le 11 Septembre 2012)
Bientôt
Je te chanterai des ballades Du temps où les femmes étaient sages Douces, complaisantes même un peu fades: Pures esclaves, rendant hommage A l’homme
tout puissant, au mage. Homme vainqueur et triomphant, Les pieds de
ses prochains poèmes, Sur ces corps de femmes comptant, Lui faisaient croire à leurs "Je t’aime"
Qu’elles proclamaient en caressant. Aucun doute ne traversait
Le cœur de l’homme qu’elles adoraient. Il était juste alors de croire A l’amour comme un écritoire Où tout dans l’âme s’écrivait.
Le vrai, le fort et le sincère Rendaient la justice à genoux: L’homme faisant figure de père, D’amant et de maître sur tout, Sur
elles, encore à l’unisson. Amour n’était pas un juron, Ni obsession, ni maladie. Il était la libération De l’âme ayant trouvé
sa vie, Serment de l’avenir sans heurt. Il promettait ainsi le
cœur, Étrangement fugace et clair, Comme la victoire au vainqueur, Du tonnerre attendant l’éclair Dans son doux songe énamouré. Le temps pour elle n’a rien changé ! Cette forme d’amour si confiant, Si droit, si juste, si passionné Qui cherche à arrêter le temps Dans sa course, vers l’inéluctable, Il est pour elle l’Inévitable: La douce prière du matin, L’oraison des deux infinis De la douceur du lendemain,
Quand Tout enfin est accompli. YVONNE PÉRALTA (9
août 2012)
Mon ange
A Brigitte,
Mon amour, mon bébé, Il va falloir parler Il va falloir trouver Un moyen, une idée… J’en ai un peu assez Du balai, de la pelle
Tous les jours que Dieu fait Ce n’est pas très sensuel! Je sais, tu n’y peux rien, Ça fait partie de toi: Elles tombent ! Pour l’entretien, Y’a pas de mode d’emploi !
Dans le lit, je les aime, Elles ajoutent au bonheur : Ton plus beau stratagème Pour m’avoir sur
ton cœur. C’est plus dans la cuisine Que ça n’est plus charmant J’n’invite
plus les voisines Elles trouvent ça déplaisant !
Je sais tous les tourments Que tu as dû
braver Et les contentements Que tu as sacrifiés ! Mon ange, je t’en prie ! Ne pleure pas, c’est moi… Quelle idiote, quelle impie ! Pitié, pardonne-moi... Je ne dirai plus mot Tu vois, je m’accoutume : Car enfin, c’est si beau De voir toutes ces plumes…
Elles rappellent ton ciel Ta vie, ton paradis Ezéchiel et Daniel, Nos deux
plus chers amis ! Qu’il en soit donc ainsi : A partir d’aujourd’hui, De la cuisine, banni !
Et maintenant... au lit ! YVONNE PÉRALTA (le 25 août 2012)
Le retour
Le cœur au bord des lèvres tout prêt à s’échapper Il arrive, il revient, la voiture est garée. Tout reste à l’intérieur, et bien fermé à clef, L’important maintenant c’est de la retrouver ! Il
ouvre doucement la porte de l’entrée, Avance lentement, le chat le voit passer, Impassible. Juste un sourire pour toi, étranger !
Elle est dedans sa chambre, il l’entend chantonner Sa petite chanson en langage africain. Comment a-t-il donc fait
pour vivre séparé De l’amour de sa vie ? Grands yeux, petites mains, Il la voit maintenant car la porte est poussée.
Elle sent sa présence, se retourne, jette un cri : Papa, petit papa est enfin revenu ! Il traverse très vite,
ému et attendri, Il se laisse bercer du babille ingénu. Son cœur est en morceau sur le joli tapis Au milieu des poupées, des crayons de couleur! Il s’en moque, il est là, il la tient, trop épris, Et il pose un baiser sur les
joues du bonheur ! YVONNE PÉRALTA (le 3 septembre 2012).
Promenade
Sous la moite douceur d’un ciel rose en amande L’homme musarde seul, parcourant la vallée Inhalant le bonheur
du moment retardé, Enchanté du divin des beautés de la lande. Sa canne dans sa main, il avance précis, Rythme sûr, aguerri de l’homme contenu Qui joue à balancer sa hâte ralentie Au berceau de la nuit, immense, humide et nue.
Le temps s’arrête enfin, ne laissant que l’espace; Calme, entre chien et louve ainsi va la lumière, Noir étoilé du soir projetant le mystère De l’éphémère cri de cet ange qui passe. YVONNE
PÉRALTA (1er août 2012)
Le vieux grimoire
Dans un vieux grimoire, il y avait Cette supplique, cette prière, Vieille recette de grand-mères Uniquement pour femmes mariées. En effet, il y a bien longtemps, Péril était en la demeure
Pour les femmes qui laissaient leurs cœurs S’embraser inopinément. Pour éviter tout
accident, Il fallait agir en amont, Répudier toute tentation, Tuer dans l’œuf tout sentiment.
Ce vieux grimoire a disparu ! Hélas, trop tard, le cœur est pris, Envouté, enchanté, épris.
Ses mots, sa voix : je suis perdue ! YVONNE PÉRALTA (20 juillet 2012)
P’tits nuages dans mes yeux
P’tits nuages dans mes yeux Parfois doux parfois bleus Bleus du Blues de t’attendre Attendrie et trop tendre. P’tits nuages dans mes yeux Parfois vifs « couve-feux » Feu-passion de t’entendre Mâle-entendre sous l’entendre. P’tits nuages dans mes yeux Parfois sûrs pot-au-feu Feu éteint rassuré Consumé consommé. YVONNE
PÉRALTA (11 Août 2012)
Voici le temps des vaches maigres
Voici le temps des vaches maigres Le silence va tomber sur nous Voici le temps du pire, de l’aigre Quand toi et moi ne font plus nous! Voici le temps où l’on s’installe Dans
l’habitude et le commun Voici le temps où j’ai la dalle De toi et moi ne faisant qu’un ! Voici le temps de préparer, D’organiser une routine Voici le temps de s’arrimer Moi avec
Toi, tendre morphine ! Voici le temps où planifier Ne sonne plus comme un défaut Mais promesse
douce envisagée De toi à moi comme un cadeau ! Voici le temps où tu choisis De
faire confiance au faux destin Voici le temps je finis D’attendre une réponse en vain. Voici
le temps des vaches maigres Le silence est tombé sur nous Voici le temps du pire, de l’aigre Quand toi et moi
ne sont plus nous! YVONNE PÉRALTA (1er août 2012)
Providence
Pourquoi belle rivière as-tu changé de cour? Résignée tu l’étais de courir vers la mer, On
te voyait prétendre, tu n’étais pas amère, Vaguelettes résignées, pour aller au plus court ? Il vint, séduit, prit.
Toi, dans le nouveau courant, Direction à rebours, retour précipité, Eveillée, élevée, tu n’as plus qu’un
seul chant : Nuit et jour tu remontes ainsi qu’une marée Criant, pleurant, riant de ce soudain roulis, Et
tu vas très bientôt te coucher dans son lit. YVONNE PÉRALTA (20 juillet 2012)
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